Le jour décline
réveillant les néons
tire sa révérence
à la nuit
qui tombe
douce et implacable.
Le jour décline
réveillant les néons
tire sa révérence
à la nuit
qui tombe
douce et implacable.
Dans chaque interstice
le vert se love
se niche
fait d’un creux son nid
fend le bitume aussi
force vive
d’où vient la graine
génération spontanée
aussi belle qu’invisible
sous nos pieds.
Il était beau le Rhône ce matin,
paisible et large comme un lac,
piqueté de mille vapeurs ascendantes,
rosi d’ocres lyonnaises et de soleil levant.
Les canards engourdis se faisaient ronds au bord,
un héron dardait l’eau plane de sa verticale…
Au loin, la ville bruissait de tous ses moteurs sur l’autre rive,
indifférente et pressée, étincelante malgré elle
au feu du jour naissant.
hors de son oeuf et déjà sur le plat.
devant le passant indifférent,
pour lui c’est cuit.
Le marasme et le gris
tourneboulent et se malaxent
sans trêve, sans fin
que le sommeil, et encore,
épargnent-ils mes rêves ? Lire la Suite
il peut aller se brosser,
son piquant n’émeut personne.